Les chantiers
de Filigranes


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(Février 2012)

Début 1993, le numéro 25 de Filigranes intitulé le "a" paraît. Je le reçois chez moi, à Paris, avec un petit mot manuscrit : "Anouk, l'un de vos poèmes a été retenu..." Mon coeur se met à battre très vite, et je me rends compte que, oui, "Blanc d'amour", simplement signé Anouk, se trouve p. 42, entre "L'apoire" de Galice Taleo et "Attente" d'Elisabeth Soquet.

C'était la première fois que j'étais publiée. Toute jeune alors, j'y ai vu un signe, le "A" d'une autre vie, une vie en poésie peut-être qui, depuis, pour moi, n'a jamais cessé. A ce moment-là, j'écrivais depuis longtemps déjà, mue par une quête tellement forte qu'elle devenait nécessité. Ce premier texte dans Filigranes a marqué mon parcours bien plus que je n'aurais pu l'imaginer à l'époque : ainsi encouragée, j'ai écrit encore plus, poésie et fiction, jusqu'à intégrer cette immersion en littérature dans mon métier.

Je ne remercierai jamais assez Filigranes, le collectif, Odette et Michel Neumayer, pour leur regard poétique et ouvert, leur univers en partage... Et grâce à ce Chantier, j'ai la possibilité de l'écrire de manière plus visible : merci...

Anouk JOURNO-DUREY

 

 
 

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Au début de trimestre 2010
, j'ai eu le plaisir de voir mon premier texte publié dans Filigranes.
 

Sur le thème "Tapis de la Mémoire", j'ai proposé Mémoire des roches et des chemins.

Lors d'une randonnée dans les collines du Var, j'avais noté tout ce qui pouvait être en relation avec la notion du temps passé : l'aspect géologique du site, les traces anciennes de la vie des habitants. Tout cela était à la fois d'un grand intérêt et très émouvant. J'ai écrit avec facilité sans toutefois être très sûre de moi.

La relecture de ce texte imprimé dans une revue m'a apporté une certaine distance appréciable et m'a donné un peu plus d'assurance. Je remercie ceux qui m'ont offert cette chance.

 

Marie-Claude Fournier
 

 
 

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Mes premiers écrits datent de l'adolescence. Pour l'envoi de mes textes, une parente me recommanda le lecteur d'une Maison d'édition. Je n'eus aucune réponse. Je ne fus pas découragé pour autant, mais je ne recherchais plus la publication.
Plus tard, lors de mon entrée dans la vie active, l'écriture ne fut plus une priorité, l'activité s'estompa.

Aujourd'hui, au sein de Filigranes, le goût d'écrire est revenu ; parfois avec plaisir, parfois avec souffrance, mais toujours avec obstination.
Ma première publication dans la revue m'apporta une vive émotion, un intense bonheur et une grande satisfaction. Quelle magnifique récompense ! Ainsi cette belle aventure n'était pas vaine et prenait corps. Le voile du doute s'envolait ; à la lecture de mon texte imprimé, une étrange surprise se produisit. Gravé dans l'encre indélébile de l'imprimeur, ce texte ne m'appartenait plus.

 

Christian Castry
 

 
 

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Publiée pour la 1ère fois…


C’était comme une danse, une farandole, dans laquelle il fallait oser entrer. Pas pour se montrer, seulement pour faire voir les pas appris, travaillés, peaufinés. Prouver aussi que l’on y est arrivé, à maîtriser le souffle, le rythme.

Entrer dans la danse donc, soit entamer la démarche d’envoyer son manuscrit à des éditeurs. Au pluriel évidemment parce qu’il était évident que plusieurs tentatives seraient nécessaires avant d’avoir (peut-être) une réponse positive.
Alors attendre. Attendre sans attendre. Tendre vers l’espoir. Apprivoiser l’espoir de voir son écrit publié. Et quand les premières réponses arrivent – négatives – persévérer, mettre à distance tout en continuant à y croire… parce qu’on y a mis de son âme. Parce que :
« Il est vital pour le poète de lever des échos, et de le savoir. Nul mieux que lui ne s'accorde aux solitudes ; mais aussi, nul n'a plus besoin que sa terre soit visitée. » Andrée Chedid

Jusqu’au jour où une maison d’édition répond « oui ». Ce jour-là dans le cœur, dans l’esprit, dans le corps tout entier une vibration euphorisante, des bulles de champagne qui pétillent dans les veines.
Je congratule Moi !
J’y suis arrivée, une grande fierté s’installe, c’est un aboutissement : ces choses que j’avais à dire, ces histoires que je voulais raconter vont-être-lues par d’autres. Mon écriture est reconnue.
Je suis le jardinier qui a semé sa graine et qui la voit germer et qui la voit fleurir. Mieux même la fleur va essaimer.
Etre publiée une première fois est une porte qui s’ouvre : « le premier jour du reste de ma vie » comme le chante Etienne Daho.


Jeannine Anziani

 

 
 

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Dans le cadre de Filigranes, j'ai écrit un texte à partir du thème très riche de la mémoire et ainsi je me suis attachée à rassembler beaucoup d'éléments.

C'était pourtant une toute première démarche de ma part dans l'écriture, mais je me suis exprimée avec confiance et spontanéité. J'ai apprécié que quelques corrections me soient proposées, évitant quelques modes d'expression un peu compliqués ou trop réalistes, loin de la démarche poétique. Je savais que la finalité de ce travail pouvait être la publication, mais je n'y pensais pas vraiment, ma satisfaction ayant été avant tout d'avoir fait  l'effort de composer ce texte en jouant avec les mots et les idées.

En découvrant ce texte imprimé, j'ai été très surprise car cette présentation apporte une importante mise à distance par rapport à ces écrits. Plus tard, en renouvelant ce type d'effort, j'ai pris conscience de l'immensité de la démarche créatrice en poésie et du chemin restant à parcourir. Je suis devenue plus critique à mon égard et moins confiante que lors de cette première fois.

Les traces d'écriture devraient-elles rester dans  notre intimité, dormant entre les pages, comme une peinture  achevée et pourtant reléguée dans un coin de la maison, jamais soumise à l'attention des autres, alors qu'une création peut leur apporter une émotion ou même une stimulation pour créer autre chose de leur côté.  Après réflexion, je suis heureuse que mes textes aient été publiés, ce qui m'a permis de les considérer avec une distance très constructive et cette reconnaissance amicale reste une sorte d'encouragement permettant d'apporter dans l'avenir un supplément de confiance en soi.                                                                                

Marie-Claude Fournier

 
 

 

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La publication d'un texte apporte indéniablement une satisfaction personnelle à son auteur,  surtout s'il s'agit de sa première oeuvre. Elle apporte aussi un soulagement car c'est l'aboutissement d'un travail sans nul doute exaltant, mais souvent éprouvant.

Mais la publication est-elle nécessaire ? Victor Hugo opposant l'architecture à la littérature, écrivait "Ce que l'imprimerie offre au verbe est une libre circulation qui transforme les mots écrits en puissance diffuse. Par l'artifice du livre, l'écrivain projette son oeuvre dans la vie de tous et lance un défi à l'écriture de pierre figée dans les monuments" (extrait de Notre-Dame de Paris).

Au-delà de l'opposition imprimerie - architecture chère à Victor Hugo, on peut retenir la nécessité de la publication. Etant accessible à tous, elle permet de partager les idées, les connaissances, les émotions.

Parmi les publications, la revue, et en  particulier celle de "Filigranes", occupe une place originale. Les textes soumis à une même thématique s'embarquent pour une belle et grande aventure. Un ruisseau sous-jacent de connivences, parcourt les textes complices d'une même pensée, d'un même idéal. Ces textes dialoguent entre eux et s'enrichissent les uns les autres. Leur lecture en outre est une mine de découvertes des uns et des autres.

Non lu, un texte n'existe pas.

Christian Castry

 

 
 

 

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